Découvrir Bailleul, c’est aller à la rencontre d’une commune typique de Flandre. Un centre-ville dominé par un beffroi, des bâtiments aux lignes évoquant celles des belles maisons brugeoises… Ce style néo-flamand a été pensé et réalisé lorsqu’il a fallu reconstruire une cité presque totalement sinistrée en 1918. Énième épisode d’une histoire douloureuse qui, un siècle après l’autre, a vu Bailleul être régulièrement brûlée, pillée, puis bombardée.
Bailleul, c’est aussi une ville de traditions. On pense bien sûr à celle du carnaval qui illumine la période du Mardi gras. On voit aussi toute l’année les doigts des dentellières courir sur leur ouvrage, tandis que les bras des archers se gonflent pour envoyer les flèches tout là-haut. Le houblon, lui, pousse patiemment au pied du Ravensberg en attendant de donner son arôme à la bière brassée dans la ferme voisine.
Bien d’autres facettes de la vie locale valent qu’on s’y attarde. Trois hameaux, cinq églises, une vingtaine de chapelles, un musée, un ancien palais de justice, une industrie laitière, tout cela vit à côté du souvenir des guérites de douaniers et des usines textiles disparues.
128 pages, tout couleur, 16,5 x 23,5 cm, 16,20 €.
En vente en librairie.
PUBLIÉ EN 2011