Un coup d’œil au nord et les monts de Flandre se dessinent. Un regard vers le sud, et c’est la plaine de la Lys qui prend naissance. Les racines de Merris courent sous ces deux terroirs entre lesquels son cœur est partagé. De la Flandre, le village a conservé son caractère et le nom de ses rues ; avec les bords de la Lys, il partage une histoire récente douloureuse, celle des destructions de la Première Guerre mondiale. Seuls six bâtiments restaient debout sur le sol communal au terme des combats du printemps 1918.
Il y a le Merris d’avant, celui d’une vie rurale et pieuse dont les archives nous ont conservé le portrait aussi rude qu’attachant. Et il y a le Merris nouveau, celui d’après 1918, façonné par le courage des familles qui ont déblayé les ruines et entamé la reconstruction. Ce monde en noir et blanc a évolué pour devenir le joli village d’aujourd’hui, plein de vie et de couleur, dont la population ne cesse de croître.
196 pages, 21 x 29,7 cm, 23 €.
En vente au Marais du Livre à Hazebrouck ou auprès de l’auteur.
PUBLIÉ EN 2012
